Comment migrer de Google Photos vers Proton Drive sans se prendre la tête
On confie tous nos souvenirs à Google Photos : les vacances à la mer, le repas de famille, même le selfie raté devant la gare de Luxembourg. C’est pratique, gratuit en apparence… mais nos images ne sont jamais vraiment à nous. Elles nourrissent les algorithmes de Google, qui en savent souvent plus sur notre vie que nos propres proches. Bref, n’est ils pas le moment de changer et migrer vos photo de Google Photos vers Proton Drive.
Je ne cache pas mon penchant pour la solution suisse et européenne et je vous avais déjà listé quelques raisons de migrer vos emails chez Proton Mail.
Et si on reprenait la main ? Avec Proton Drive, on peut transférer ses photos de Google Photos vers Proton Drive pour les stocker dans un vrai coffre-fort numérique : chiffrement de bout en bout, serveurs en Suisse, et zéro pub ciblée. Bref, vos souvenirs restent vos souvenirs.
Cerise sur le gâteau, depuis la dernière mise à jour de l’application Windows de Proton Drive, l’import se fait presque en un clic. L’export nécessite encore votre main-d’œuvre. On ne peut pas tout avoir.
Dans cet article, je vous explique pourquoi et surtout comment migrer facilement vos albums de Google Photos vers Proton Drive, sans perdre ni vos métadonnées ni votre tranquillité d’esprit.
Pourquoi passer de Google Photos vers Proton Drive ?
Google Photos, c’était un peu le buffet à volonté du stockage en ligne : gratuit, illimité et accessible à tous. On y jetait nos clichés sans réfléchir, persuadés que ça tiendrait pour toujours. Mais depuis 2021, le festin est terminé : chaque nouvelle photo vient désormais grignoter l’espace de stockage partagé de votre compte Google (15 Go par défaut). Au-delà, il faut passer à la caisse avec Google One.
À cela s’ajoute un autre détail qui pique : Google ne se contente pas de garder vos photos, il les analyse. Les visages, les lieux, les objets… tout sert à améliorer ses services (et surtout son business publicitaire). Vos souvenirs deviennent de la matière première pour l’IA et le ciblage marketing.
C’est là que Proton Drive change la donne :
- Chiffrement de bout en bout : Proton ne peut pas lire vos fichiers, même s’il le voulait.
- Serveurs basés principalement en Suisse : juridiction choisie car stricte en matière de vie privée.
- Pas de pub, pas de revente de données : Proton vit de ses abonnements, pas de votre vie privée.
- Un modèle transparent : quand c’est gratuit, vous êtes le produit ; Proton assume d’être payant pour un service complet, mais vous payez pour votre tranquillité.
Migrer de Google Photos vers Proton Drive, ce n’est pas juste une opération technique : c’est un choix de souveraineté numérique.
Voilà la partie guide pratique rédigée dans ton style, claire et concrète.
Comment transférer vos souvenirs de Google Photos vers Proton Drive
Avant de transférer vos souvenirs de Google Photos vers Proton Drive, il faut commencer par les récupérer. Et pour ça, Google met à disposition un outil officiel : Google Takeout.
1. Accédez à Google Takeout
Google Takeout est le service qui permet de télécharger une copie de toutes vos données Google (pas seulement vos photos).
- Connectez-vous avec le compte Google lié à vos photos.
- Au début de la liste de services, utiliser le lien « tout désélectionner (à moins que vous souhaitez décocher manuellement plus de 70 services) pour éviter un fichier énorme avec Gmail, Drive et compagnie.
- Dans la liste des services, cochez uniquement Google Photos
- Sur le même élément vous pouvez choisir les albums que vous souhaitez migrer

2. Configurez la taille des archives
C’est le piège classique : Google découpe vos données en fichiers ZIP de 2 Go par défaut. Résultat, vos photos d’une même année peuvent se retrouver éparpillées dans plusieurs fichiers différents… galère assurée. Optez déjà pour
- 20 Go si votre compte était gratuit (déjà au dessus de la limite)
- 50 Go si vous aviez pris un extension payante
3. Lancez l’export et soyez patient
Google prépare l’archive, ça peut prendre de quelques minutes a plusieurs heures au pire. Vous recevrez ensuite un mail avec un lien de téléchargement.
4. Importer dans Proton Drive avec l’application sous Windows
C’est la solution recommandée, surtout si vous avez des milliers de photos ou une longue histoire numérique derrière vous.
- Téléchargez et ouvrez l’app Proton Drive pour Windows.
- Dans le menu, cliquez sur Photos import → Import from Google Photos.
- Sélectionnez le dossier que vous avez dézippé depuis Google Takeout.
- L’application fait le reste :
- Les fichiers JSON sont ignorés (pas besoin de s’inquiéter).
- Les albums sont recréés à partir de vos dossiers (par exemple “2019/Vacances Italie” devient un album Proton Drive).
- Les doublons sont détectés et sautés.
⚠️ Petite limite : Proton peut créer jusqu’à 500 albums et accepte 10 000 photos par album. Au-delà, les photos sont bien importées, mais elles n’apparaissent pas dans un album. Pas dramatique, mais bon à savoir.
Si vous n’avez pas Windows (bref, vous êtes sur Mac), direction drive.proton.me.
- Ouvrez l’onglet Photos.
- Glissez-déposez vos dossiers dézippés de Google Photos.
C’est plus rapide, mais moins “intelligent” : pas d’albums recréés automatiquement. Vos images apparaîtront quand même dans la timeline (triées par date). Il n’y a qu’une chose a vous dire à ce stade: Bon travail !
Le mot de la fin
Migrer de Google Photos vers Proton Drive, ce n’est pas seulement une histoire de clics et de fichiers .zip à décompresser. C’est surtout un choix de confiance. Chez Google, vos souvenirs nourrissent des algorithmes ; chez Proton, ils sont enfermés dans un coffre-fort numérique, chiffrés et inaccessibles à quiconque sauf vous.
Alors oui, ça demande un peu de temps pour lancer les exports, jongler avec quelques dossiers et patienter pendant l’import. Mais au bout du compte, vos photos ne servent plus à entraîner une IA publicitaire : elles reprennent leur rôle premier, celui de souvenirs personnels, rien de plus.
Bref, si vous voulez que vos clichés de vacances à Barcelone ou vos dimanches pluvieux en famille restent des souvenirs et non des données à exploiter, le chemin est tout tracé.







