5 étapes pour écrire avec ChatGPT et garder votre voix d’auteur
La rentrée 2025 a marqué un changement dans ce blog avec l’utilisation de l’intelligence artificielle générative. Des articles plus fréquents, des illustrations plus cohérentes et rafraîchies et parfois du contenu plus en rapport avec l’actualité. Ce n’est pas par hasard que j’ai commencé à écrire avec ChatGPT. Ou plutôt, ChatGPT est devenu un assistant de rédaction utile et productif. Il m’a redonné l’envie de donner un peu d’amour et de contenu à ce blog qui existe maintenant depuis près de 15 ans.
Dans cet article, je vais vous montrer comment ChatGPT m’a aidé à retrouver ce rythme, et comment il peut, peut-être, faire la même chose pour vous.
Relecture : le regard neuf qu’on n’a plus
Relire ses propres textes, c’est un peu comme essayer de se chatouiller soi-même : ça ne marche pas. On croit voir les fautes, mais on lit surtout ce qu’on pense avoir écrit. Après des années à publier des articles, j’ai fini par accepter cette évidence : mon cerveau me trahit.
Je peux repasser dix fois sur un texte, traquer les coquilles, ajuster les tournures… et malgré tout, une faute idiote se glissera entre deux virgules. Et le pire, c’est qu’on ne la voit jamais avant d’avoir cliqué sur “Publier”. C’est presque une loi universelle du blogueur solitaire.
Des années plus tard, il m’arrive encore de corriger un article publié, un peu comme on gratte la peinture d’un mur qu’on vient de repeindre. Word aurait pu être mon filet de sécurité, mais même le correcteur d’orthographe a ses limites.

ChatGPT, lui, relit sans fatigue, sans complaisance, et surtout sans ego. Il ne se lasse pas de pointer une erreur idiote (genre ChatGTP au lieu de ChatGPT) ou un accord bancal (le français est la langue du diable) ou une phrase qui tourne en rond. Ce n’est pas un correcteur magique, mais un regard neuf, disponible à toute heure. Et ça change tout.
Ce petit filet de sécurité m’a redonné confiance pour publier plus souvent sans la peur du lecteur tatillon qui viendra gentiment signaler un “sa” au lieu de “ça”.
Il suffit de lui coller l’article et lui demander le prompt ci-dessous :
Voici mon article. Corrige les erreurs d’orthographe, de grammaire ou de formulation. Formate les parties corrigées en gras et liste en dessous du texte tes explications détaillées sur tes modifications.
De cette manière, écrire avec ChatGPT, c’est aussi apprendre de ses erreurs.
Une alternative existe pour écrire avec ChatGPT sur Mac : l’outil de relecture. Dans le menu contextuel et dans la plupart des applications, vous pouvez trouver dans Outils d’écriture l’option Relecture qui va proposer un texte corrigé mais sans annotation ni explication. Ce sera corrigé, point à la ligne.
Conclusion : le supplice de la fin de l’article

La fin d’un article a toujours été mon cauchemar de blogueur. Autant le début d’un article me vient facilement. On a une idée, on déroule. Autant la fin, elle, est un supplice, une torture, une verrue au bas de l’article.
Pendant des années, j’ai eu cette impression de “fin bâclée”. Comme si mes textes s’arrêtaient net, sans salut, sans petite phrase qui donne envie de revenir. Un peu comme une série qui n’a jamais eu la fin qu’elle méritait.
ChatGPT, lui, m’aide à remettre de l’ordre dans tout ça. Quand je n’arrive plus à trouver la sortie, il me tend une porte : une idée de synthèse, une phrase d’ouverture, ou simplement une conclusion qui sonne juste. Il n’écrit pas à ma place mais dans bon nombre de cas me sauve la mise.
Voici le prompt magique qui donne des résultats acceptable à mon humble avis. En tout cas il faut mieux que moi.
Génère une conclusion simple et naturelle pour encourager les commentaires.
La torture qu’était la fin d’un article n’est plus. C’est un relâchement et un encouragement a poursuivre.
Fact checking: mon article tient-il la route ?

Écrire avec ChatGPT ne se limite pas a vérifier la manière d’écrire. Publier un article sur internet, c’est accepter un risque : celui d’être contredit. Et rien n’est plus désagréable que ce commentaire, parfois bienveillant mais toujours un peu piquant, qui commence par : « En fait, ce n’est pas tout à fait exact… ».
Pendant longtemps, je faisais mes vérifications à l’ancienne en relisant mes sources et ce que j’ai écrit voir en réessayant les manipulation, formules,… Mais soyons honnêtes : on finit souvent par valider ce qui conforte notre idée de départ. Et c’est là que ChatGPT est devenu utile, non pas comme “vérité absolue”, mais comme miroir critique.
Quand je termine un article, je lui demande de vérifier si tout est cohérent, si un détail cloche, ou s’il existe un angle que j’ai oublié. Il me renvoie parfois des éléments complémentaires voir des sources que je n’aurais pas trouvées seul. C’est un peu comme avoir un lecteur pointilleux avant publication sauf qu’il ne poste pas de commentaire public le lendemain.
Concrètement, ma méthode est simple : je fournis à ChatGPT la version Word de mon article, et je lui envoie un prompt du genre :
Lis attentivement cet article et fais un fact-checking complet.
Liste chaque affirmation ou fait concret énoncé dans le texte.
Indique pour chacun s’il est correct, approximatif ou faux.
Fournis une brève explication et, si possible, une ou deux sources récentes ou officielles permettant de vérifier.
Si une affirmation est discutable, précise les nuances ou les points de désaccord connus.
Termine par un résumé global indiquant la fiabilité générale du texte (en pourcentage ou en appréciation).
Ce prompt a l’air compliqué, mais permet d’activer le modèle de raisonnement de GPT5 et de ne pas se contenter du modèle de base. Avant GPT5, j’utilisais un prompt bien plus simple mais ce n’est plus possible maintenant.
Et pour croiser les points de vue, j’ai pris une petite habitude : je demande la même vérification au chat de Mistral. Écrire avec ChatGPT ne signifie pas se reposer sur un seul outil d’IA générative.
Ce double regard m’évite bien des approximations. Et surtout, il m’épargne l de devoir répondre à un commentaire du type : « Sympa ton article, mais ça ne marche plus depuis longtemps»
Les titres, sous titres et autre titrailles
Un article de blog, ce n’est jamais juste un article. Il faut aussi un titre accrocheur, un extrait qui donnera envie sur la page d’accueil, et une description pour Google qui résume tout sans trop en dire. Ces petits bouts de texte, qu’on écrit souvent à la fin, demandent une énergie disproportionnée.
Avant ChatGPT, je passais parfois plus de temps à trouver un titre qu’à rédiger l’intro. Trop court, trop long, trop banal, trop “SEO”… rien n’allait jamais. Maintenant, je lui demande de m’aider à ajuster le tir à partir du texte complet. Mon prompt est simple :
Propose cinq titres possibles pour cet article, clairs et naturels, adaptés à un blog personnel. Le mot-clé principal est [mot-clé]. Garde un ton humain, pas marketing.
En général, il comprend bien mon style même s’il faut parfois lui rappeler que je ne cherche pas à “vendre” un article, juste à le rendre lisible et honnête. Et souvent, la bonne idée n’est pas celle qu’il écrit, mais celle que sa proposition déclenche dans ma tête.
Comme pour tous les autres prompt donné dans cet article pour écrire avec ChatGPT, il faut prendre en compte que ce n’est qu’un outil. Le texte final sera toujours signé de votre main.
Génération d’images : enfin des visuels qui racontent la même histoire

Pendant des années, la partie la plus frustrante n’était pas d’écrire : c’était d’illustrer. Trouver une image libre de droit, pas trop moche, vaguement en rapport avec le sujet.
ChatGPT a changé ça, pas en me donnant des images toutes faites, mais en m’aidant à les imaginer. À mettre en mots ce que je veux montrer. En quelques lignes, je peux obtenir une image qui colle vraiment à mon article, qui en prolonge le ton plutôt que de juste remplir un vide.
Ce n’est pas une question d’esthétique pure. C’est une question de cohérence. L’illustration devient une extension du texte, pas un décor générique ajouté à la fin. Et cela, pour un blog personnel, fait toute la différence : le visuel fait partie de la narration, au même titre que le titre ou le style d’écriture.
Aujourd’hui, je ne cherche plus des images. Je les conçois. Et ce simple changement m’a redonné un plaisir inattendu : celui de voir mes articles ressembler à ce qu’ils racontent.
Est-ce que écrire avec ChatGPT est une bonne chose pour vous ?
ChatGPT n’a pas changé ma manière d’écrire, il l’a simplement allégée. Moins de blocages, moins d’hésitations, plus de fluidité. Et surtout, un peu plus de plaisir à publier sans craindre la faute, la phrase bancale ou le visuel raté.
Ce n’est pas une révolution, juste un outil de plus dans la trousse du blogueur. Mais un outil qui, bien utilisé, redonne envie de continuer à écrire après toutes ces années.
Et vous, est-ce que l’IA vous a déjà aidé à dépasser un blocage, à améliorer un texte, ou à publier plus sereinement ? Avez vous fait le pas,vous aussi, d’écrire avec ChatGPT ?Dites-le-moi en commentaire. Je suis curieux de voir comment chacun l’apprivoise à sa manière.




